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20 novembre 2011

Numero Bis

Les centres commerciaux ont la fâcheuse habitude d’ajouter un 2 aux villes dans lesquelles ils s’implantent. Ce type d’appellation est en fait une invention conjointe à l’apparition des centres commerciaux en Europe, c'est-à-dire au début des années 1970. Dédoublant les toponymes, ils signifient qu’ils proposent une centralité alternative aux villes traditionnelles.


De nombreux exemples illustrent cette stratégie de promotion commerciale : Centre 2 à St Etienne ; Valence 2 ; Mondeville 2 ; Labège 2 ; Evry 2 ; Velizy 2 ; Bay 2 à Marne la vallée ; Parly 2 ; Bercy 2 ; Saint Genis 2 ; Bab 2 ; Rosny 2 ; Villeneuve 2 ; Italie 2 à Paris ; Cinecitta 2 à Rome ; City 2 à Bruxelles…

Cette pratique ronronnait, jusqu’à une invention récente. En effet, le groupe d’investissement Cushman & Wakefield a été chargé d’un développement urbain couvrant17 ha au cœur de Liverpool. Achevé en 2009 et il a principalement été mené par l’agence BDP Architects responsable du plan directeur, du traitement des espaces publics, de l’esquisse de 5 bâtiment et de la réalisation de 9 autres édifices. Près de 25 agences anglo-saxonnes y ont contribué telles Allies and Morrison, CZWG, Dixon Jones, Wilkinson Eyre et FAT.


Un centre commercial qui joue à la ville avec une diversité d’écriture architecturale des bâtiments, des rues, des places, une topographie artificielle, des espaces verts, des bureaux, des logements… Les développeurs avaient d’abord songé à prénommer modestement ce quartier : The Paradise Project. Etant plus réalistes, ils ont choisi un terme dont la violence n’a d’égal que l’efficacité.

Son nom : Liverpool One !

Voir :
http://www.bdp.com

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